Il y a 3 semaines, je me suis décidé : je vais passer le week-end prolongé de Victoria Day au sud, à San Francisco ! A moi la Californie ! Les billets n'étaient pas donnés, mais c'était l'occasion ou jamais : François, un ami de l'INSA, est en stage à Sunnyvale, à 70km de SF, dans la célèbre Silicon Valley. Je n'ai pas vu le week-end venir, et j'ai commencé à réellement me préparer la veille. François travaillant le vendredi, il fallait que je m'organise un petit tour avant de le rejoindre. Heureusement, des collègues qui ont passé du temps à SF et m'ont donné de précieux conseils. Aidés de Google Map, j'ai pu faire une pré-visite et m'orienter un peu.
Comme la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt, j'ai mis mon réveil à 6h. J'étais largement en avance à l'aéroport, et j'ai pu remplir sans problème le formulaire d'entrée aux USA et payer les 14$ réglementaires. A 10 heures, je quittais un Vancouver tout ensoleillé. Par chance, j'étais au hublot, et j'ai pu profiter d'une superbe vue tout au long du trajet.
Salt Spring Island, juste avant Vancouver Island |
L'air de rien, la neige est encore bien présente sur les sommets avoisinants. Dans l'avion, je remarque que beaucoup de Vancouverites ont fait le trajet jusqu'à San José pour les games #3 et #4 qui opposent les Sharks aux Canucks pour la finale de Conférence Ouest. Les Canucks ont déjà gagné les deux premières rencontres.
San Francisco vu du ciel ! |
A l'arrivée, je rigole bien devant le t-shirt customisé des fans des Canucks. Le soleil est de la partie, et je me dis que je vais bien en profiter !
Y'a pas moyen ! |
La faim prenant le dessus, je décide de faire le programme concocté par Christine, manager dans la boîte où je travaille, à l'envers, et de commencer par la Taqueria Cacun, une cantine bien Mexicaine. Je me retrouve dans Mission St, où plutôt dans une rue de Mexico. C'est écrit en espagnol, il fait chaud, et les magasins sont un peu en bazar et vendent principalement des accessoires de portables et des habits de base-ball. C'est donc le ventre bien rempli que je pars à l'attaque de la ville.
Le ventre rempli, c'est parti ! |
Deux rues plus loin, c'est une autre ambiance : librairies, petites boutiques d'art et d'objets utiles et/ou inutiles, magasins de vélo ... La mode ici, encore plus qu'à Vancouver, c'est le pignon fixe : pas de vitesse, pas de roue libre, et pas de frein pour un vélo épuré à souhait ! Le cadenas en U est porté à la ceinture, sur la poche arrière gauche. C'est sûr que ça envoie !
On ne peut faire plus simple ! |
J'aime aussi beaucoup la manière de ranger le vélo dans cette librairie de Valencia St.
On tire sur la ficelle, et hop, c'est fait ! |
Après j'ai beaucoup marché, j'ai vu beaucoup de drapeau américain et beaucoup de Rainbow flags, un Gap, un Victoria Secrets, un Apple Store, un Fairmont et un Marriott, une cathédrale, un bâtiment de la Franc Maçonnerie, Chinatown, des tours et des buildings ... Et j'ai grimpé, jusqu'en haut !
DT SF |
Et puis, j'ai encore marché, jusqu'à une rue en serpentin. Et j'ai pris des photos, et le vent soufflait.
Toutes les rues ne sont pas droites ! |
Et puis, il fallait bien prendre le fameux Cable Car de San Francisco. Facile à conduire avec ses deux manettes : une pour avancer en attrapant le câble qui tourne sous la route, l'autre pour freiner dans les descente ! Le chauffeur était top, on s'est accroché de partout, et l'ambiance était chaude : on s'arrêtait au milieu des intersections et on haranguait voitures et passants !
Le type avec les lunettes envoyait du lourd |
Puis je me suis dirigé doucement vers la gars pour prendre le Caltrain et rejoindre François. J'étais en retard d'une heure ... mais je l'avais prévenu ! Dans le train, j'ai discuté avec un Coréenne en provenance de Pittsburgh qui galérait pour trouver du boulot après ... 2 semaines. Comme j'ai bien retenu mon cours d'Educacentre, je l'ai bien motivée, et lui ai dit qu'elle ne devait pas jeter l'éponge avant au moins 2 mois !
François est venu me chercher à la gare en voiture s'il vous plaît, et nous sommes allés chez lui préparer un petit gratin de courgettes. Puis nous sommes allés sur le campus de Stanford, parce que c'est là que ça bouge ! J'ai revu Georges, un autre Insalien, qui travaille dans un labo de Stanford. Grosse musique, du monde sur le terrain de beach volley, puis on va à la fête suivante ... 20 mètres plus loin ! On discute un peu, rencontre du monde, et on met les voiles vers une troisième soirée, derrière une maison de Fraternité, genre Oméga Psi (j'avoue je ne sais plus ...). On rentre avec une carte ISIC, ou même de son club de gym, merci la sécurité. Le son n'est pas mauvais, mais ça sent un peu le surfait : les filles faciles qui se déhanchent sur les ventres des garçons, et ce beau monde est un peu jeune ... On repasse à la première soirée, rencontre d'autres personnes, des étudiants de Cambridge, Polytechnique, l'ENS ... Deux, trois bières plus tard et l'on rentre. Ah Stanford, elle est belle la jeunesse d'aujourd'hui !
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