Samedi matin, on se lève un peu dans le gaz, mais pas le temps de traîner, on prend la voiture direction San Francisco.
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Histoire de se repérer : François habite Sunnyvale. |
Mais, avant de quitter la Silicon Valley pour la journée, un petit résumé s'impose. La Silicon Valley est une région qui s'étend au sud de San Francisco sur une centaine de km de Palo Alto à San Jose. C'est l'empire de la high-tech (haute technologie) : on y trouve 6 000 entreprise de la "nouvelle économie". A quelques exceptions près, la Silicon Valley regroupe tous les leaders du secteur informatique. Avec l'aire urbaine de San Francisco, c'est une des régions les plus dynamiques des États-Unis. Le salaire moyen y est le double de celui des Etats-Unis.
Voici quelques-unes des entreprises dont les Headquarters sont dans cette fameuse vallée :
- Cupertino
- Apple
- HP (Helwett-Packard)
- Norton
- Mountain View
- Palo Alto
- Amazon
- Facebook
- Stanford University
- Redwood City
- EA (Electronic Arts)
- Oracle
- San Jose
- Adobe
- Cisco
- eBay
- IBM (International Business Machines)
- Santa Clara
- AMD (Advanced Micro Devices)
- Intel (INTegrated ELectronics)
- Sun MicroSystems (Stanford University Network)
- Sunnyvale
- Panasonic (où François travaille, mais ça n'est pas le Headquarter)
- Yahoo!
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Ça en fait des logos ! |
Plus de photos et plus d'informations :
ici.
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C'est moi le co-pilote ! |
Donc, je disais, nous quittons la Silicon Valley pour San Francisco et son fameux Golden Gate Bridge. C'est donc avec une grande impatience que je découvre ce pont mythique, qui symbolise à lui seul toute la ville. Depuis la veille, le vent n'a pas arrêter de souffler, et il est encore plus fort ici. Pas étonnant que la baie soit un endroit renommé mondialement pour tous les sports de voile. Des surfeurs sont même présents au pied du pont pour attraper les vagues qui viennent du Pacifique, mais gare aux rochers !
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On a pas réussi à virer les gens autour, grnnfff ! |
On avance jusqu'au milieu du pont, puis on fait demi-tour : le vent est réellement étourdissant.
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C'est du costaud ! |
On retourne au centre, enfin sur les quais, où l'on a rendez-vous avec Georges et Andrea au Gott's. Gott's c'est apparemment le meilleur burger de toute la Bay Area. Pour Andrea, c'est même le meilleur moment du week-end, devant les sorties et les cours de krav-maga. D'ailleurs, il venait justement d'un cours le matin même, après une soirée bien arrosée, ça nous a bien fait rire quand il conseillait à son adversaire de pas le cogner trop fort, sous peine de ... vous aurez deviné !
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Ils sont bien plats tes Burgers ! |
En fait, au lieu de nous faire attendre à l'accueil, ou de prendre nos noms, ou encore de nous donner un petit pied avec un grand numéro dessus, on reçoit de petit récepteur qui vibrent et clignotent quand la commande est prête. On est donc dehors, au soleil, affamés, à attendre que ces deux espèces de trucs noirs se mettent à s'activer.
Mais une fois qu'on est allé chercher notre dû, mhmmm que c'est bon ! Ce ne sont pas des pains à burger traditionnel, mais une sorte d'omelette, qui se laisse très bien manger. On prend aussi des oignons frits et c'est le ventre bien rempli que nous nous dirigeons vers l'embarcadère direction Alcatraz.
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Le Rocher |
En arrivant, une Ranger en uniforme nous apprend que nous sommes dans un parc régional, que la nature est protégée, et qu'il ne faut pas embêter les oiseaux. Une fois les conseils donnés, on file vers une salle de projection, et on apprend rapidement l'histoire de ce bout d'île.
- Un fort qui, avec ses 111 canons, protège la baie des attaques extérieures (Guerre Etats-Unis - Mexique)
- Une prison militaire
- Une prison fédérale haute-sécurité
- Une terre d'occupation pour les Indiens qui manifestent contre les réserves
- Un parc régional rempli de touristes, comme nous !
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Pff, ils n'ont rien inventé dans Prison Break ! |
Alors parmi les trucs assez fous que l'on apprend grâce à l'audio-guide que nous avons pris, c'est que les familles des gardiens habitaient aussi sur l'île, et qu'ils allaient tous les jours à l'école en bateau. Et que pour des gens à 15 minutes du centre ville, leur loyer n'était pas cher payé !
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La Liberté à 15 minutes |
Et quand le vent souffle de la ville vers le large, à Nouvel An, les détenus pouvaient entendre les chants et les feux d'artifices. Par-contre, sur la trentaine d'années de fonctionnement de la prison, seul 5 détenus ont essayé de s'évader, et 3 n'ont jamais été retrouvés. La température de l'eau et la force des courants rendant toute évasion encore plus difficile.
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On en est sorti ! François, Georges, moi et Andrea |
Après, on traîne un peu sur les quai, le Peer 39 notamment avec toutes les boutiques pour touristes. Le Hard Rock Café affiche 40 minutes d'attente ... pas cool.
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Poser avec Bob, j'en ai toujours rêvé ! |
On trouve finalement un musée de jouets mécanique, entrée gratuite. En fait, c'est un hangar avec pleins de petits jeux à un ou deux quarters. C'est pas fou, mais on se prend au jeu, et on reste accroché au baby-hockey, où le représentant canadien que je suis doit affronter nos deux amis américains. Bon j'avoue à deux contre un, ce n'est pas facile (Andrea nous a quitté), mais je ne me défend pas trop mal, et soulève la patinoire quand il faut pour aider le palet à rentrer.
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Un remix des Sharks vs. Canucks pour 0,50 cts |
On sort de là encore tout chaud des matchs de folies qui viennent de se dérouler, et juste à temps pour admirer le soleil qui se couche sur le port. Il faut faire cependant très attention aux mouettes et autres goélands, qui menacent de lâcher n'importe quand leurs fatales bombes.
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Encore une belle journée qui se termine |
Le soir, nous rejoignons une ancienne Insalienne, amie de François, pour partager une bonne pizza. Puis nous retournons sur Stanford pour faire la fête dans une Frat'. Hélas, la sécurité est bien plus poussée que la veille, et pas d'ID de Stanford, pas de teuf'. On se lance alors dans un vieux plan sur les hauteurs de Los Altos Hills, mais c'est un faux plan, et nous décidons de renter de nous reposer pour la journée du lendemain.